L’indispensable entourage
Nous sommes tous sensibles à l’influence de ceux qui nous sont proches sentimentalement et physiquement, en famille, entre amis et même au travail. La maladie chronique, qui nous rend durablement vulnérable, rend plus important encore le rôle joué par cet entourage. C’est souvent sans méchanceté que les amis vous collent une étiquette qui vous marginalise, vous cantonne dans un rôle insupportable, celui du « gros jovial ».
L’excès de zèle et la maladresse
Il y a ceux qui veulent trop bien faire pour vous aider. Ceux qui surveillent votre alimentation pour vous et vous reprennent au moindre écart. Ceux qui veulent absolument vous entraîner dans une activité physique qui ne vous va pas.
Le soutien efficace
Et puis, il y a ceux qui trouvent la bonne distance, qui savent accompagner sans étouffer et assister dans les moments difficiles. Ceux qui sont bienveillants et encouragent sans juger dans les moments délicats comme les rechutes par exemple, qui comprennent qu’elles sont normales, et qu’il faut du temps pour changer les habitudes de vie.
Les professionnels de santé et l’entourage
Le rôle prépondérant de l’entourage doit être pris en compte dans le cadre de l’éducation thérapeutique.
Lorsque la famille, parents ou conjoint, acceptent d’accompagner la personne qui veut mieux vivre avec sa maladie, dans sa démarche, et mieux encore de participer aux ateliers, qu’il s’agisse de parler des aspects psychologiques du soutien, de diététique, ou encore d’ateliers pratiques de cuisine, les résultats de la prise en soin sont toujours meilleurs.